Petits mots d'auteurs. Première partie.

15:58

PetitsMotsd'Auteurs. Christy Nemiroff

Et autres conseils en tout genre. 


    Il y a quelques temps, je finalisais un article vous parlant de mon propre parcours. En à peine deux jours, il a attiré plus de cent visites et est monté en deuxième position des articles les plus consultés. Au début, j'avais un peu d'hésitation à le faire, et désormais, je ne le regrette plus. 
    Après sa publication, une autre idée à germer : et pourquoi ne pas demander à d'autres auteurs ? Alors c'est comme ça que je me suis mise en quête d'auteurs prêts à témoigner pour moi. Dans cet article, je vais répertorier leurs petits textes ; ce qu'ils ont fait pour écrire et pour se faire publier, leurs parcours et leurs points forts, ce qui leurs as permis de créer leur propre histoire. 

   Quand j'ai commencé mon aventure dans l'édition, j'étais seule un peu. Je ne connaissais pas certaines ficelles, certaines choses importantes dont on doit avoir conscience quand on se met à chercher l'éditeur parfait. Mais moi, j'en ai déjà témoigné.
   Alors ici, je donne désormais la parole à d'autre, à tout ceux que j'ai contacté ou qui sont venus à moi suite à mon appel sur les réseaux sociaux


Laetitia Kalfass.

  Elle a été l'une des première à me contacter pour cet article. De ce fait, elle nous confie son parcours et ce qu'elle a fait pour parvenir à écrire son roman et le faire publier. 

     Ingénieure dans le domaine socio éducatif, j'ai mené une enquête sur les jeunes face à la précarité de l'emploi et du logement. Pourquoi avoir effectué cette enquête? Puisque je suis bénévole au sein d'une grande association d'aide à la personne en difficultés sociales et que je m'occupe principalement de ces jeunes qui franchissent les portes de l'association. Les bénéfices de cette enquête permettront de pouvoir financer à ces jeunes des formations qualifiantes pour les amener vers le marché de l'emploi. 
     Mon ouvrage relève des sciences sociales. Afin de pouvoir publier mon enquête, j'ai commencé par envoyer mon manuscrit en version papier aux grandes maisons d'édition qui publient des ouvrages sur les sciences sociales. J'ai également cherché des plus petites maisons d'édition, notamment au sein de ma région. Puis n'ayant obtenu que des réponses défavorables, j'ai fait publié mon ouvrage aux éditions du net. J'ai simplement financé ma mise en page et le livre apparaît sur Internet et différents sites d'achats de livres en ligne. 
Les conseils que je peux vous donner sont : 
- de chercher les ouvrages déjà paru qui peuvent ressembler au vôtre afin de savoir quelles maisons d'éditions contacter 
- d'envoyer au maximum votre manuscrit aux maisons d'édition 
Et ne rien lâcher!!!

Lucie Barnasson.

   Cet auteur, je la considère personnellement un petit peu comme un Ovni on va dire. Elle a réussi un pari particulièrement extraordinaire : se faire publier dès la première maison d'édition contactée. Rien que pour cela, je lui ai adressé mes félicitations.
   Mon contact avec cette jeune femme très sympathique s'est passé d'une manière une peu différente. Je me suis ré-improvisée journaliste et je lui ai posé mes quelques questions. 

C'est ainsi qu'elle me confie le parcours de son roman dans un premier temps : 
    En fait, je ne croyais pas spécialement en mon roman, je faisais ça pour m'amuser mais une amie n'arrêtait pas de me harceler pour que je l'envoie à une ME donc pour la faire taire plus qu'autre chose, je l'ai envoyé à la mienne, qui vient juste d'être créé. Et quelques semaines après, l'éditrice me contactait pour savoir si j'étais toujours dispo.

Vous aurez donc compris qu'avec ce coup particulièrement surprenant et rare, elle s'est assurée de la qualité de son manuscrit. Elle nous prodigue donc quelques-un de ses conseils d'écriture, qui peuvent s'appliquer à n'importe qui, mais qui sont, je trouve, particulièrement intéressant. 
    Je pense surtout qu'il faut se faire plaisir et écrire pour soi, plus que pour les autres. Ne pas s'arrêter sur des critiques mais le faire pour s'amuser. Écrire c'est une passion et même si ça n'aboutit pas à une publication, ça permet de s'exprimer

   Je ne peux qu'être d'accord avec elle : se forcer à écrire dix lignes de plus, ça donnera dix lignes qu'il faudra retoucher parce qu'elles ne seront pas si belles que les autres. 
   Viens désormais ses petits conseils, qui lui sont sans doute personnels, mais qui peuvent, encore une fois, s'appliquer à n'importe qui : 

    Pour les conseils, prendre son temps, ne pas s'obliger à écrire si on en a pas envie. Et pour ma part, un peu de musique et une couverture. 
     Pour petite rappel, Julie JKR est une auteure auto-édité qui enflamme Twitter ! Pour avoir lu certains avis au sujet de son roman, je pense me le procurer bientôt.

En Avril 2014 mon roman était achevé, du moins c’est ce que je croyais. Ne connaissant rien au milieu de l’édition, j’étais persuadée que lorsque j’avais mis le point final à mon histoire, c’était terminé. Et bien je me trompais lourdement. Car au fil de mes recherches sur internet sur la façon de procéder, je me suis rendue compte qu’un auteur auto-édité avait tendance à être catalogué comme un auteur de seconde zone. Ce qui je vous rassure est totalement faux, mais il faut prendre en considération ce que les gens pensent.

Le travail d’écriture ne fait pas tout dans un roman, il faut s’assurer de proposer une histoire aboutie et si possible exempt de toutes fautes ou coquilles baladeuses (du moins en éliminer le plus possible). Armée de toutes les informations nécessaires, je me suis alors mise à la recherche d’un correcteur professionnel avec qui nous avons travaillés sur le roman. Il faut savoir que ce processus prend du temps mais qu’il s’avère au final indispensable. Je dis correcteur professionnel, mais ce n’est pas une obligation bien évidemment. Plusieurs relectures par différentes personnes feront également l’affaire. Le tout c’est de mettre toutes les chances de son côté pour démarrer dans cette aventure.
Lorsque le roman est prêt à être publié sur internet, le deuxième point important qu’il ne faut surtout pas négliger, c’est la promotion. Si on veut être lu, il faut donner l’envie aux lecteurs. Personne ne le fera pour nous. Attention toutefois à la manière de s’y prendre. Car il ne faut surtout pas oublier que les lecteurs éventuels ne sont en aucun cas obligés de nous lire, ni d’aimer ce qu’ils lisent. La chose à éviter à tout prix, c’est d’inonder de mail, de message, les personnes à qui on souhaiterait proposer notre roman, car le seul endroit où on finira notre course c’est droit dans le mur. Il faut chercher les gens susceptibles d’être intéressés et adopter une approche simple mais polie. Le reste se fait avec le temps. Lorsque les lecteurs ont aimé le roman ils sont là pour nous aider. Il faut être patient mais déterminé, ne pas baisser les bras suite à des commentaires ou chroniques négatives. On ne peut pas plaire à tout le monde, il faut apprendre à l’accepter.
C’est un challenge de tous les jours, un parcours enrichissant et passionnant. J’encourage tous les gens qui souhaitent se lancer dans cette aventure à le faire.

Je ne dispose pas de toutes les connaissances, mais si ce petit texte peut aider et bien j’en serai ravie.

     Elsa Gallahan est elle aussi une auteure auto-éditée. Cette pratique devient de plus en plus courante, vous avez sans doute dû le remarquer. Mais, certaines personnes ( comme moi ) ont parfois du mal à comprendre la notion d'auto édition. Du coup, son témoignage nous apporte les éclaircissements nécessaires.

En fait on ne parvient pas à être auto édités parce que c’est un choix personnel et si on veut s'autoéditer, le plus "dur", avant publication, c’est de choisir par quel biais.Une fois que j'ai trouvé le moyen qui m'a semblé le mieux me convenir, et que j'ai posé toutes les questions dont j’avais besoin pour éclaircir certains zones qui me semblaient pas claires, cela s’est fait en moins d'une semaine. En fait, j'ai choisi l'offre de Librinova qui propose d'éditer les manuscrits en version numérique, Leur offre de base offre la conversion en numérique du livre en trois formats (Mobi, ePub et PDF), l'attribution de l'ISBN, la couverture du livre ( soit la votre soit l'une des leurs dans un version basique) etc... et la diffusion du livre sur 90 sites libraires en ligne. C'était très bien pour moi. 
Les erreurs à ne pas commettre, au niveau de la diffusion du livre, c’est de croire que parce qu'il sera présent sur 90 sites, il va mieux se vendre. Non, sans un travail personnel de promotion, il restera dans les fins fonds des sites et passera totalement inaperçu. Il faut consacrer un peu de son temps à faire connaître son livre. Ça, il faut le savoir et le prévoir. 
A cela s'ajoute le fait que peu importe à quel point on aime notre bébé, il serait illusoire de croire que le monde attend votre "merveille". L'auto édition regorge de perles inestimables. Qu'est-ce qui fera peut-être la différence ? On en revient au premier point : le temps que vous pourrez consacrer à le faire connaître et à partager avec vos lecteurs. Ce sont eux qui participent à l’aboutissement de votre parcours. Ce sont eux qui donnent vie à votre livre et à votre histoire, à vos personnages et la moindre des choses est d'être là pour eux. Il serait vraiment ingrat de manquer de gratitude et de déférence à leur égard. Leurs retours et parfois même leur dévotion pour vous aider à faire connaître votre livre sont de précieux cadeaux qu'ils nous font. Ce sont des moments incroyables. Personnellement, je leur suis d'une reconnaissance sans nom. En fait, pour ma part, ce n’est même pas réfléchi, c’est naturel ce lien avec eux. On est entre êtres-humains. Je m'en fiche des étiquettes sociales auteurs-lecteurs. Je digresse un peu mais cela amène une autre erreur qui serait de croire que parce que vous écrivez des livres, cela vous donne un statut supérieur qui vous empêcherait d'entendre les retours même les plus critiques ou qui vous permettrait de prendre les gens de haut si cela ne se passe pas comme vous voulez. Le respect, cela fonctionne dans tous les sens. 
L'autre erreur, même si le fond est aussi important, serait de négliger la forme du son manuscrit. Autant que possible, il faut se renseigner sur les normes de mise en page littéraire et les appliquer à son manuscrit et bien évidemment, orthographe/grammaire/conjugaison, le triplé gagnant ne doit pas être négligé non plus. Il ne faut pas hésiter à faire relire le manuscrit pour en supprimer le maximum. Il serait dommage qu'un magnifique fond ne soit pas découvert par une forme trop rebutante. Il faut être réaliste. Le lecteur sera indulgent devant quelques coquilles mais s'il y en a trop, cela peut le freiner, voire le stopper dans sa lecture. 
Pour assurer une bonne promotion de votre bébé, le premier cercle est celui de vos connaissances (famille, amis, collègues etc...). Le deuxième cercle serait la présence physique locale, solliciter le journal local, participer à des salons, faire des dépôts-ventes dans les librairies etc... Le troisième cercle, ce sont internet et les réseaux sociaux. Une présence qui devient de plus en plus indispensable, il me semble ! =) En plus, c’est l’occasion de faire la connaissance de gens incroyables que sont d'autres auteurs autoédités, les blogueurs/euses littéraires, les lecteurs/trices. Rien que pour cela l'expérience vaut vraiment la peine d'être vécue. 
Après, il y a une petit part d'alchimie qui fera que peut-être votre livre prendra son envol. A suivre...


Stephanie Bellamy.

      Stephanie est une amie que j'ai rencontré sur des groupes d'échanges Facebook. Elle a écrit sa première saga mais n'as pas encore eu l'occasion de la faire publiée. Son témoignage se base donc davantage sur les façons d'écrire, les choses à faire.
Devenir auteur est compliqué. Le chemin est long et semé d’embûche. Certains se disent qu’il suffit de savoir écrire, d’aligner les mots et que le reste vient tout seul. La réalité en est tout autre. Construire son roman s’étale sur des mois, des années pour certains selon l’univers et sa complexité. Connaître la langue française et savoir la manier sont les choses les plus importantes avant de débuter la rédaction d’un roman. Beaucoup se lancent dans ce projet sans avoir les connaissances nécessaires et sont contraints de réécriture leur roman. La conjugaison, la grammaire, l’orthographe, la typographie, savoir formuler…tout cela est primordial. La plupart du temps, on apprend sur le tas à force d’écrire divers textes. C’est ainsi que j’ai appris à connaître ma langue, à force d’écrire. Ecrire un roman est un rude travail qui prend du temps. Il s’agit d’un investissement à long terme. Pour écrire, il faut aimer la langue et les livres.
Aujourd’hui, j’en suis à ma deuxième saga. Le tome 1 est en cours de correction et le tome 2 est en cours de rédaction. J’ai lutté pour en arriver là. Officiellement, il s’agit de la 4ème version de ma saga et c’est la bonne cette fois. Ma 1ère saga prend la poussière. Elle représente mes débuts et j’ignore si je la reprendrai un jour…à voir. Et oui, ce n’est pas si simple que cela. On chute, mais il faut se relever, quitte à tout recommencer. Car oui, il faut parfois admettre que notre histoire est mauvaise et qu’il est nécessaire de tout refaire. C’est dur, mais on repart sur de bonnes bases et cela se déroule beaucoup mieux par la suite.

A celles et ceux qui ont l’impression que cela ne va pas, et qui pensent à abandonner ; résistez, car vous risquez de le regretter. Il faut persévérer. Si d’autres ont réussi, pourquoi pas vous ?


      Je termine cet article sur l'un des témoignages les plus importants. Il s'agit d'une jeune femme, à la fois éditrice et auteure. De ce fait, elle m'as donné les réponses aux questions qu'on rêve tous de poser à un éditeur, pour savoir exactement quoi faire lorsque l'on s'adresse à une maison d'édition. Je l'ai déjà expliquer, il y a des comportements à éviter si l'on ne veut pas s'exposer à des problèmes ou des risques inutiles à prendre. 

 Florence Mornet, éditrice aux éditions Mots en Flots

    Comme je vous l'ai déjà dit, à force de contacter quelques maisons d'éditions, j'ai finis par saisir la " bonne marche à suivre " en quelque sorte, afin d'éviter ceux qui cherchent à abuser de vos propres travaux. Ainsi, le témoignage de Florence Mornet, à la fois auteure et éditrice, vous éclairera davantage sur ce qu'un éditeur peut attendre d'un auteur qui cherche à travailler avec lui.

    Pour ce qui est de son propre parcours :
  J'ai eu un contrat de publication en juillet 2015 mais, en attendant la sortie du roman (février 2016), j'ai profiter de ce temps pour monter ma propre ME. Mais je ne me publie pas, je préfère me consacrer à d'autres auteurs puisque moi j'ai déjà la chance d'être publiée ailleurs.
  J'ai d'abord envoyé mon manuscrits à 5 ME, celles qui m'intéressaient le plus et j'attendais leur réponse avant d'envoyer à d'autres. Par contre ce n'était que des petites maisons, pas de Gallimard ou Albin Michel ^^

    Lorsque j'ai cherché un éditeur pour mon roman Reagan, j'ai préféré m'adresser en premier lieu à de petites maisons d'éditions. C'est un chose que chacun devrait faire, je pense, et Florence nous en parle également : 
Oui je pense, parce que les grandes maisons reçoivent tellement de manuscrits qu'elles ne lisent parfois que les 2 premières pages et s'arrêtent là si elles n'accrochent pas de suite. En plus, elles ont aussi leurs auteurs déjà réguliers donc les "petits auteurs" comme nous sont très loin d'être prioritaires et lus.

   Ses conseils pour s'assurer un bon contact avec une maison d'édition : 
  Il y a plusieurs choses qu'un auteur devrait obligatoirement respecté pour un bon contact. Déjà s'assurer d'envoyer son manuscrit à une ME qui peut l'inclure dans sa ligne éditoriale (on n'envoie pas de témoignage à une ME spécialisée dans l'imaginaire). Ensuite, il ne faut jamais envoyer de mail vide, avec simplement les pièces jointes. Un minimum de politesse et 3 ou 4 phrases sont vraiment appréciées. Ensuite, après l'envoi, il ne sert à rien de harceler l'éditeur toutes les semaines pour savoir où en est son manuscrit car au final, on prend marre et même si le manuscrit est bon, ça nous repousse et on ne donne pas forcément suite rien qu'à cause de cet empressement (car en plus de bons manuscrits, l'éditeur recherche également des auteurs avec qui la collaboration pourra bien se passer...)

  Et enfin, ne pas insister auprès d'un éditeur pour qu'il lise son manuscrit hors période d'appel à manuscrit. Car non seulement le budget est clos mais en plus l'éditeur doit à ce moment s'occuper des corrections, couverture, impression, ventes... des 1ers manuscrits donc il n'a pas le temps et ça, c'est malheureusement très fréquent.


Pour espérer être publié : respecter la ligne éditoriale de la maison et surtout, plus que tout, respecter tous les critères d'envoi sans exceptions. Certaines maisons demandent du Times 12 interligne simple, d'autres demanderont du Times 14 interligne double, certaines demanderont des fichiers .doc d'autres du .pdf Alors oui, c'est super chiant pour un auteur de devoir repréparer son fichier maintes fois, mais les auteurs doivent se rendre compte que c'est pour le confort de l'étude des manuscrits (et si une maison reçoit 200 manuscrits qu'elle doit tous retouché avant de les étudier, le tri sera vite fait). Et que ça peut devenir un critère de sélection car c'est tout de même une marque de respect envers la maison de se conformer à leur demande.

    Et enfin, comme beaucoup le savent, il faut souvent se méfier des maisons d'éditions avec qui l'on traite. Je vous en parler dans mon dernier article, j'ai eu à faire à des maisons d'éditions crapuleuses, qui promettent des droits d'auteurs pharaoniques, contre, finalement, une prestation des plus limites voir même inexistante. Florence travaille dans ce domaine, et j'ai donc décidé d'aborder le sujet avec elle. 
  En fait il y en a de plusieurs catégories :

- celles qui annoncent clairement la couleur sans détour en envoyant un contrat dans lequel il est écrit : il est demandé 2000€ à l'auteur pour la création de sa maquette. 

- celles qui le cachent en disant qu'elles publient à compte d'éditeur sauf qu'après signature, l'auteur découvre que s'il veut des corrections pro ou une couverture c'est lui qui doit payer. Donc c'est très mesquin (genre Edilivre ou Mon petit editeur) 
- il y a ceux qui pratiquent l'impression à la demande. Donc là certes, on n'a rien à payer, sauf que vu que le maison ne fait pas de stocks, ça implique qu'elle ne participe à aucun salons, ne démarche aucunes librairies ni rien... C'est à l'auteur d'assurer sa promo seul pendant que la maison attend patiemment que l'argent des ventes rentre dans ses caisses...

   Et pour clore ce témoignage des plus complets, voici ces conseils en tant qu'auteure, pour ce qui est de l'écriture de son roman. 
Pour l'écriture, je pense que pour mettre toutes les chances de son côté il faut déjà se trouver des bons bêtas lecteurs qui soient honnêtes (en général, les proches disent toujours que tout est parfait et ça n'aide pas) Il ne faut pas non plus, lors des relectures, hésiter à supprimer des chapitres et les réécrire entièrement car quand on fait seulement quelques modifs, ce n'est pas du tout le même rendu et l'idée première est encore trop présente. Donc après avoir passé des mois à écrire, ne pas avoir peur de passer encore des mois à se relire, corriger, réécrire et se relire encore et encore. Enrichir son vocabulaire en lisant pleins d'ouvrages du genre de ce que l'on écrit est un plus également et aide à l'imagination et au vocabulaire.

Ah oui et aussi, un petit conseil super efficace (pour en avoir parler avec plein d'éditeur), quand on place un lieu réel dans son roman genre une ville, il faut connaitre les lieux. Si on veut inventer une ville, on doit lui trouver un nouveau nom. Et pour ça, un outil très pratique : google maps et google earth qui vous emmènent directement découvrir le lieu choisis.




Pour ma part. 

      Je tiens, avant de clore cet article, remercier tous les auteurs qui se sont prêtés au jeu et qui ont acceptés de me témoigner leurs parcours et leurs conseils. Je pense avoir fait le tour des conseils que je pouvais vous donner dans mon précédent article. 
      Mon seul regret, c'est d'avoir eu les yeux plus gros que le ventre et j'ai sollicité beaucoup d'auteurs. En fait, j'ai surtout voulu faire preuve de réserve au cas où certains ne me répondaient pas. La majeure partie des personnes sollicitées m'ont répondus positivement, pour ça encore je les remercie tous. Mais du coup, cet article sera finalement en deux parties : la prochaine sortira d'ici au moins deux semaines. Et elle contiendra certainement autant de témoignages je pense. 

      Encore merci ! Je ne pensais que ce projet prendra une telle ampleur et j'espère que ça vous plaira tout autant que ça m'as plu à moi de le faire et de recueillir tous ces témoignages à la fois singuliers et intéressants. 

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